Les outils ludiques que j'utilise

 

Parmi les jeux présents sur le marché, le puzzle favorise le développement du cerveau des enfants qui cherche, tâtonne, essaye aux mauvais endroits jusqu'à ce que la pièce choisie soit la bonne. Ce procédé d'essais-erreurs se trouve à la base de mon coaching pour renforcer confiance et estime de soi.

En outre, le puzzle relie les deux hémisphères, le droit et le gauche, du cerveau de l'enfant dès le plus jeune âge, accroissant ainsi ses capacités cognitives : en choisissant la forme qui s'encastre au bon endroit (la vue et le toucher sont sollicités en même temps), l'enfant développe sa motricité fine ; en raisonnant, en réfléchissant pour terminer le puzzle, l'enfant développe sa capacité à résoudre des problèmes. Il existe des puzzles éducatifs employés pour l’apprentissage d'un objectif précis (zones géographiques, alphabet...) : le puzzle viendra alors fixer ce qu'il a déjà appris en classe. Combiner les connaissances a une valeur intellectuelle efficace sur laquelle je m'appuie régulièrement en séance.

C'est pourquoi j'utilise souvent des outils ludiques dans ma pratique.

 

 

Pour développer la mémoire de travail

Ce matériel, qui ressemble à un jeu (cartes, jetons, plateau, sablier), me permet de mener des interventions efficaces de remédiation cognitive et de modelage de stratégies. À l'aide de cartes, de jetons, d'un plateau de travail et d'un sablier, je fais des liens entre la mémoire de travail et les apprentissages scolaires.
Grâce à cet outil, je propose des activités de médiation afin d'augmenter le contenu verbal, symbolique, visuel et sémantique de la mémoire.

En juin 2016, j'ai suivi un atelier avec le concepteur, qui a pratiqué comme psychologue en milieu scolaire, pour optimiser l'usage de ce matériel efficace de remédiation.

Pour améliorer les capacités attentionnelles, mémorielles, les fonctions exécutives, l'estime de soi, la confiance en soi et la motivation scolaire

 

Les environnements virtuels (jeux vidéo) fournissent d'excellentes conditions (on travaille au sein d'un univers qu'ils affectionnent, suscitant ainsi leur adhésion) pour réaliser des remédiations portant sur les contenants préalables aux apprentissages : l'attention, la concentration, l'intégration des référentiels spatiaux, la flexibilité mentale, les modes séquentiels ou simultanés de traitement de l'information. Ces constituants cognitifs sont individuels (chaque jeune a son propre style) et indépendants du niveau de connaissance.
Une grande part de l'opposition scolaire est issue de vexations narcissiques répétées au cours de la scolarité vécue par l'enfant. Mes remédiations à l'aide de ce matériel virtuel visent à restaurer chez le jeune leur confiance dans leur propre capacité à utiliser, à bon escient, leur pensée. Nous stimulons ainsi l'attention, la concentration, la mémoire (auditive - phonologique -, visuelle - spatiale -, mémoire de travail, mémoire sémantique), la capacité à planifier, à réfléchir (contrôle de l'impulsivité réflexive), à analyser, à produire un raisonnement logique.

Par conséquent, les bénéfices pour l'enfant sont de trois ordres :
- amélioration de ses capacités attentionnelles (mémoire de travail développée), augmentation de la flexibilité de ses fonctions exécutives ;
- amélioration de l'estime de soi, de ses capacités à réaliser progressivement des tâches cognitives de plus en plus complexes et donc de prendre confiance dans ses capacités d'apprentissage ;
- amélioration de la motivation : l'adolescent, qui devient acteur dans chacun des ateliers, conscientise alors la manière dont il apprend et est stimulé sur le plan intellectuel.